LES FONDATRICES

Natalia Turine

Natalia est née le 16 février 1964 en Allemagne. Depuis 2003 elle se consacre à la photographie, souvent liée à la narration. Elle définit sa démarche en un mot : SHORTPHOTOGRAPHY, en référence à la symbolique du court métrage au cinéma. Elle vit et travaille aujourd’hui à Paris.
En parallèle de ses activités télévisuelles, Natalia Turine s'est fait connaître comme femme de plume, avec ses articles provocateurs et ses nouvelles, notamment avec L'Oiseau chanteur dans Citizen K russe. Elle publie régulièrement dans le magazine littéraire russophone SNOB et amorce la parution de ses photographies dans ces mêmes magazines. En 2013 elle participe au recueil 12 mois avec onze écrivains renommés parmi lesquels Edouard Limonov, Ludmila Petrouchevskaïa, Daniel Granine et Zakhar Prilepine.

Alexandra Bikialo

Alexandra a toujours eu le goût du voyage, ou plutôt des voyages littéraires: Philippe Djian filmé à Martha’s Vineyard, Amos Oz « capturé » dans le désert de Néguev, Christa Wolf interviewée chez elle à Berlin, et le bouleversant Aharon Appelfeld à Jérusalem.

Des rencontres, très fortes pour la plupart, qui laissent des traces, des souvenirs, des moments de grâce dédiés à la littérature, au processus créatif d’un écrivain.

Participer à la création de Louison Editions est la suite logique de toutes ces promenades littéraires.


LOUISON ÉDITIONS

En Russie, un écrivain, c’est un destin. Un Ecrivain est un dissident par définition. Tolstoï a été excommunié, Dostoïevski condamné à mort et gracié juste après le battement du tambour, Gogol enterré vivant, Soljenitsyne, Pasternak, Boulgakov, ils sont légions, ces diables des belles lettres.

Le dégel, qui permet de temps en temps de publier officiellement ces dissidents, ne dure jamais trop longtemps en Russie. Il ne faut pas être prophète pour deviner que la porte se ferme de nouveau.

Créées en 2015 à Paris, Louison Editions est une maison d’édition dédiée à la littérature russe moderne et indépendante.

Sa mission est de publier des auteurs libres, des ouvrages disruptifs de grande qualité littéraire, qui chacun traduisent une vision du monde.

Dans peu de temps, les uns deviendront les porte-parole de la grande Russie impériale, d’autres seront priés de quitter le territoire, d’autres encore crèveront la dalle et écriront des chefs-d’œuvre qu’on ne lira qu’après leur mort. Être écrivain en Russie, c’est vendre son âme ou mourir sur le bûcher de ses livres.